Retrouvez les armes et sceaux de Jouy-le-Châtel et des familles qui ont compté dans son histoire.

Les blasons et sceaux sont présentés par ordre alphabétique.

Armes géographiques

Royaume de France

Ces armes anciennes sont reprises sur le blason de Jouy-le-Châtel et sur le sceau des Prévôts de 1380.

D’azur semé de fleurs de lys d’or.


Blason du royaume de France

Ces armes modernes (postérieures au 14ème siècle) du royaume de France apparaissent sur un vitrail côté sud.

D’azur aux trois fleurs de lys d’or.


Jouy-le-Châtel

Divisé en chevron: au 1er parti au I d’azur à la bande d’argent côtoyée de deux doubles cotices potencées contre-potencées d’or, au II d’azur semé de fleurs de lis d’or, au 3e de gueules à trois épis de blé d’or mal ordonnés; au chevron d’argent brochant sur la partition.

Création de M. Pierre Perie, conseiller municipal. Adopté en Conseil municipal le 11 février 2009.


Armes institutionnelles

Abbaye Notre-Dame de Jouy

Sceau de 1397

La Vierge debout, avec l’enfant Jésus.

Légende détruite.

Source : Base Sigilla, Douet d’Arcq 8249


Prévôté de Jouy-le-Châtel

Sceau de 1350.


L’écu semé de France ; timbré d’un petit château à trois tours et flanqué de fleurons, le tout dans un quadrilobe..

Autour : CONTRESEEL DE IOY LE CHATEL / Contreséel de Joy le Chatel.

Source : Base Sigilla, Douet d’Arcq 4833


Sceau de Oudart dit Boucher, 1350.

Le prévôt est alors Oudart dit Boucher, clerc, garde du séel de la prévosté de Joy le Chastel.

Autour : CONTRESEEL DE IOY LE CHATEL / Contreséel de Joy le Chatel.

Source : Base Sigilla, Douet d’Arcq 4833 bis


Sceau de 1380.

L’écu semé de fleurs de lys marque l’appartenance royale.

Le prévôt est alors Jean le Cochet.

Écu semé de France.
Autour : CONTRESEEL DE IOY LE CHATEL / Contreséel de Joy le Chatel.

Source : Base Sigilla, Douet d’Arcq 4834 bis


Sceau de Denis Lacuque, prévôt de Jouy-le-Châtel, 1380

Un D couronné et accosté de deux étoiles ; dans un encadrement formé par la pénétration de deux triangles équilatéraux formant étoile. La légende dans les intervalles des pointes.

Légende : LA – C – V – Q – V – E (La Cuque.)

Source : Base Sigilla, Douet d’Arcq 5190


Armes familiales

Bouthillier

On trouve dans l’église la dalle funéraire d’une “honeste femme” décédée en 1623 et portant les armes de cette famille.

D’azur à trois fusées d’or rangées en fasce.


Briey

Emmanuel-Marie-Ange de Briey, évêque de Meaux du 30 août 1884 au 11 décembre 1909 a offert avec le curé Lamarre un vitrail où ses armes apparaissent.

D’or à trois pals alésés et fichés de gueules.


Durand de Villegagnon

Louis Durand, membre des conseils du roi, procureur au bailliage de Meaux et marguillier de sa paroisse, est anobli par François Ier en 1516 et prend le nom de Villegagnon où il possède une ferme-château.

D’argent, à trois chevrons de gueules, accompagnés de trois croix pattées au pied fiché de sable.


Ossun

Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, les seigneuries de Villegagnon, du Vigneau et du Petit-Paris sont entre les mains d’un seul et unique seigneur : le marquis Pierre Paul d’Ossun

D’or à un ours passant de sable sur une terrasse de sinople.


Réghat

Pierre de Réghat acquiert, le Petit-Paris en 1787 et Vigneau en 1790

D’azur au chevron abaissé d’or chargé de trois roses de gueules, accompagné en chef de deux étoiles d’or et en pointe d‘une colombe d’argent tenant un rameau d’olivier.


Silvestre

Cette famille a demeuré au domaine du Corbier, aujourd’hui disparu, de 1792 à 1890. Elle a offert 5 vitraux et une chaire à l’église.

Un écu d’azur à un chevron d’or accompagné de trois glands au naturel tigés et feuillés d’or et posés deux en chef et l’autre en pointe, et un chef de pourpre chargé d’une couronne d’or élevée et fermée en haut, doublée de gueule et ornée de pierreries en forme de grandes feuilles entresemées de perles, portant un globe d’or, ledit écu timbré d’un casque de profil orné de lambrequins d’azur, d’or, de gueules et de pourpre.


Tambonneau

le 25 août 1625, Guy de Tambonneau, chevalier, baron de Vigneau, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, « malade, en son château » rédige, , ses dernières volontés : que son corps soit enterré en la ville de Paris et que son cœur soit enterré au dit Jouy, dans l’église et à la place où est son banc » et lègue à l’église de Jouy-le-Châtel un annuel solennel…et la somme de 150 livres…

D’azur à la fasce accompagnée en chef de trois molettes et en pointe d’une aigle bicéphale, le tout d’or.

Catégories : Histoire

Fabien de SILVESTRE

Fabien de SILVESTRE

Webmestre à mes heures perdues (pas pour tout le monde !) Issu d'une famille qui a vécu un siècle au Corbier et a contribué à l'embellissement de Saint-Aubin au 19ème siècle.